La Nouvelle-France : qu'est-ce que c'est ?

Source : NOLIN, Jean-Baptiste, Carte du Canada et de la Louisiane qui forment la Nouvelle France, et des colonies angloises, Paris, Chez Daumont, 1756, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, http://services.banq.qc.ca/sdx/cep/document.xsp?id=0002663340.

 

 

 

          Dès la fin du XIVème siècle, des pêcheurs français traversent l’Atlantique jusqu’au large des côtés de Terre-Neuve pour venir y chasser la baleine et pêcher la morue. Pourtant, après l’arrivée de Christophe Colomb en 1492 et la construction dans la première moitié du XVIème siècle des empires espagnols et portugais, il n’est pas encore question pour les rois de France successifs de partir à la conquête de l’Amérique. Les guerres d’Italie puis les guerres de religions entre catholiques et protestants monopolisent l’attention militaire et politique de la royauté.

          Mais, à l’aube du XVIIème, les préoccupations changent. Désormais, la compétition internationale pousse les puissances européennes à chercher de nouvelles richesses à exploiter pour notamment financer les guerres, et de nouvelles terres à posséder afin d’accentuer prestige et influence sur le Nouveau-Monde. La France tente sans succès d’établir une colonie en Amérique du Sud et une autre en Floride dans la seconde moitié du XVIème siècle[1]. Puis, entre 1600 et 1608, les premiers établissements permanents sont fondés le long de la vallée du Saint-Laurent. Cela marque les débuts de la Nouvelle-France : colonie aux frontières floues qui à son apogée, au début du XVIIIème siècle, compte comme territoires la colonie de Plaisance (Terre-Neuve), le Canada (vallée du fleuve Saint-Laurent), l’Acadie, l’Ile-Royale, la Louisiane et le Pays des Illinois.

 

1600-1629 : la construction d’une colonie française en Amérique du Nord

 

          Entre 1534 et 1543, l’explorateur Jacques Cartier réalise trois voyages financés par la France en Amérique du Nord afin principalement de trouver un passage vers l’Asie et de découvrir des gisements d’or. Cartier remonte donc le fleuve Saint-Laurent et s’arrête dans les villages amérindiens de Stadaconé (Québec) et d’Hochelaga (Montréal). Même s’il ne découvre ni passage vers l’Asie, ni or, ses voyages permettent aux Français de faire leurs premiers pas en Amérique du Nord[2]. Au tournant du XVIIème siècle, la forte demande en fourrures en Europe relance l’intérêt de la France pour la vallée du Saint-Laurent. Ainsi, en 1600, l’établissement de Tadoussac est fondé afin de commercer avec les Amérindiens. Pour assurer la présence française et conforter le commerce naissant de fourrures, des alliances avec des peuples autochtones sont conclues dès 1603. Puis, en 1608, l’Habitation de Québec est fondée par Samuel Champlain, lieutenant général puis vice-roi de la Nouvelle-France. Ce comptoir de commerce est aussi un foyer de peuplement et un centre de défense appelé à devenir la capitale de la Nouvelle-France[3]. Cette dernière voit son économie se baser principalement sur la traite de fourrures et sur la pêche à la morue. Ces deux activités sont exploitées par des compagnies privées qui financent la venue de travailleurs appelés « engagés » dont le contrat de travail dure généralement trois ans et qui constituent les fondements d’une population française en Amérique du Nord. Toutefois, en 1627, le pouvoir royal décide de contrôler et de centraliser davantage le commerce. Richelieu crée donc la Compagnie des Cent Associés en 1627 qui détient un monopole sur le commerce en Nouvelle-France et qui doit contribuer au peuplement de la colonie en y amenant au moins 4 000 colons. Seulement, la compagnie a à peine le temps de mettre en application ses premières décisions que Québec est prise par les frères Kirke pour le compte de l’Angleterre[4].

 

1632-1663 : la mise en place des structures d’une colonie-comptoir commercial

 

          En 1632, par le Traité de Saint-Germain-en-Laye, la France récupère sa colonie d’Amérique du Nord. La traite des fourrures constitue alors la base du commerce de la Compagnie des Cent Associés et un nouveau comptoir commercial est fondé en 1634 à Trois-Rivières[5]. Plus largement, l’exploitation de la fourrure se présente comme le pilier de l’économie de la colonie : en effet, elle permet l’émergence d’une classe marchande. Cela participe donc au peuplement progressif de la colonie. Ces colons sont encadrés au niveau religieux par différents ordres catholiques comme les Jésuites (religieux réguliers) qui détiennent le monopole religieux en Nouvelle-France jusqu’en 1667 et qui se consacrent davantage aux missions d’évangélisation des Amérindiens. Le monopole des Jésuites prend fin avec le retour effectif des Récollets (religieux réguliers) en 1670 qui doivent principalement assurer l’encadrement spirituel des colons. Après la fondation de Ville-Marie (Montréal) en 1642, les Sulpiciens (religieux séculiers) y assurent essentiellement les sacrements des colons à partir de 1657. Ils deviennent même en 1663 les seigneurs de l’Ile de Montréal et réalisent de nombreux aménagements dans la ville[6]. Depuis Québec, l’Eglise coloniale se structure progressivement avec la nomination de François de Laval comme vicaire apostolique en juin 1659. Il fonde le séminaire de Québec en 1663[7] afin de dispenser une éducation aux garçons français et amérindiens et introduit dans la colonie la réforme catholique rigoriste du Concile de Trente avec une grande intransigeance. Des congrégations religieuses féminines sont aussi présentes comme les Ursulines et les Augustines hospitalières qui s’établissent dans la colonie en 1639 afin de tenir des hospices et des écoles pour les enfants des colons et des Amérindiens[8]. Cependant, la francisation des enfants amérindiens par les religieux aussi bien au sein des écoles que dans les missions est un échec. Cela s’explique par la volonté des Amérindiens de conserver leur culture, mais aussi par un manque d’investissements financiers de la part du pouvoir royal qui ne permet pas à la colonie de disposer des infrastructures et du matériel nécessaires [9].

 

          Comme en France, la population de la Nouvelle-France est essentiellement rurale. De fait, comme l’explique Jacques Mathieu, il « fut très tôt imposé un mode d’occupation des terres inspiré du système féodal » [10] où l’organisation territoriale est marquée par la mise en place du régime seigneurial. Ainsi, en 1634, la Compagnie des Cent Associés concède de nombreuses seigneuries qui se situent principalement le long du fleuve Saint-Laurent[11]. Toutefois, dans la colonie, il n’y a pas vraiment de société d’ordre dans la mesure où la haute-noblesse et le haut-clergé n’y sont pas représentés. La noblesse a beaucoup moins de privilèges qu’en France : ainsi, tout colon a le droit de chasser, est exempté d’impôts sauf du cens, et est propriétaire de sa terre[12].

 

1663-1713 : la formation et l’expansion d’une colonie royale

 

          En 1663, le roi Louis XIV décide de régner seul et de mettre en place une monarchie absolutiste. En conséquence, la Nouvelle-France est proclamée « colonie royale » ce qui signifie qu’elle est désormais directement gérée par le pouvoir royal. C’est la raison pour laquelle, la Compagnie des Cent Associés disparaît. Pour la remplacer sur le plan administratif et judiciaire, le Conseil souverain est créé afin de gérer l’enregistrement des lois et de rendre la justice. D’autre part, un gouverneur-général, responsable de l’armée et représentant du roi, et un intendant, en charge de la police, de la justice et des finances[13], sont nommés à la tête d’une Nouvelle-France comptant alors environ plus de 3 000 habitants en 1665 qui sont essentiellement concentrés dans la vallée du Saint-Laurent. [14] Néanmoins, contrairement à ce qui est fait en France avec l’existence des Etats Généraux, aucune assemblée représentative du peuple n’est mise en place dans la colonie. Par cette politique plus centralisatrice, la royauté souhaite construire une véritable colonie française de peuplement en Amérique du Nord. Pour cela, les autorités favorisent l’immigration française catholique (car les protestants sont interdits dans la colonie) et « les mariages rapides, la libération des soldats pour qu’ils s’établissent et la natalité » [15]. Ainsi, entre 1663 et 1676, afin de combler le déséquilibre des sexes, des femmes appelées « Filles du roi » sont envoyées en Nouvelle-France [16]. Des soldats du Régiment Carignan-Salières qui avaient été envoyés pour protéger la colonie s’y installent aussi en 1668. Cependant, le peuplement est assez lent et Allan Greer en explique certaines raisons :

 

« Dans la métropole, l’image de la Nouvelle-France est loin d’être idyllique. La rigueur de son climat hivernal est bien connue et les missionnaires jésuites ont amplement relaté les horreurs de la guerre avec les Iroquois. Pour tenter d’accroître la population, l’Etat envoie dans la colonie des hommes liés par contrat d’apprentissage ou des soldats, ce qui crée une confusion entre immigration et servitude dans l’esprit du peuple. On se plaint de ce que le Canada est toujours perçu comme le pays du bout du monde et comme un exil qui équivaut à la mort civile. » [17]

 

          Néanmoins, le tournant du XVIIIème siècle est marqué par une importante croissance démographique dans la colonie due à un fort taux de natalité et un faible taux de mortalité [18] qui permettent à la population de compter environ 10 000 individus en 1680 [19]. En outre, cet essor du peuplement permet de justifier en 1674 la fondation d’un évêché à Québec dirigé par Mgr Laval [20].

 

Mgr de Laval, gravure de Claude Duflos (1882)

Afin d’accroître rapidement le nombre d’habitants en Nouvelle-France, le pouvoir royal espère bien compter sur une acculturation des Amérindiens. L’Eglise est alors invitée à soutenir une politique de francisation lors de ses missions d’évangélisation. Cependant, cela est un échec qui « conduit à des effets inverses, en corrompant et la société française […] et la société indienne » [21] dans la mesure où chacune des deux cultures adopte en premier lieu certains traits qui sont vus comme des défauts par l'Église. En effet, de manière générale, tous les colons s'indianisent en Nouvelle-France mais à des niveaux différents. Toutefois, ceux qui partent dans la forêt s'établir hors des centres pour vivre au contact des Amérindiens et commercer les fourrures sont les plus critiqués par l'Église. Concernant les Amérindiens, une partie d'entre eux se met à consommer de l'alcool ce qui entraîne parfois des comportements violents et destructeurs. Les missionnaires considèrent l’alcool comme un véritable fléau contre lequel Mgr de Laval lutte de façon acharnée [22] . C’est la raison pour laquelle, les Jésuites cherchent à tenir les Amérindiens éloignés des colons et créent des réductions, c’est-à-dire des villages dans lesquels les Amérindiens vivent séparer des colons selon leur mode de vie tradition mais sous la surveillance des Jésuites [23] . Dans le Pays d’en Haut (région des grands Lacs), le peuplement doit reposer sur un métissage de la population et les autorités civiles encouragent à cette fin, mais sans grand résultat, les mariages mixtes franco-amérindiens jusqu’au XVIIIᵉ siècle [24] .

 

          Plus largement, il est important de comprendre que la présence européenne en Amérique du Nord a des conséquences majeures sur les sociétés amérindiennes et leur culture. En effet, en premier lieu, le choc microbien entraîne une chute démographique importante. Sur le plan militaire, les guerres entre nations amérindiennes sont aussi très meurtrières. Dans le même temps, les Français s’assurent de conclure et d’entretenir un certain nombre d’alliances avec des peuples amérindiens afin de pouvoir revendiquer et occuper un vaste territoire en Amérique du Nord face aux Anglais qui sont établis plus au sud-est. Ces alliances sont aussi vitales pour la bonne tenue du commerce des fourrures car ce sont les Amérindiens qui vont chasser les castors. De surcroît, les colons adoptent des pratiques et des techniques amérindiennes pour vivre en Nouvelle-France [25] . Les autorités soutiennent une politique de médiation afin de garantir la paix même si de nombreux affrontements ont lieu avec les Iroquois jusqu’à la signature de la Grande Paix de Montréal en 1701 [26]. Sur le plan culturel, les nations autochtones ont par le commerce accès à de nombreux produits européens (armes à feu, alcool, vêtements, les objets en métal…) qu’ils apprécient particulièrement [27]. Enfin, sur le plan religieux, la présence de missionnaires entraîne peu de véritables conversions au catholicisme. En revanche, malgré la grande vigilance des missionnaires à vérifier la sincérité des candidats à la conversion, une partie des Amérindiens accepte de se convertir afin de bénéficier de l’alliance française qui confère une protection militaire et des avantages économiques [28].

 

          Au fur et à mesure, les tensions entre les Français et les Anglais pour la domination de l’Amérique du Nord deviennent de plus en plus forte. Les deux nations s’affrontent alors, entre 1701 et 1713, lors de la Guerre de Succession d’Espagne. Par le Traité d’Utrecht, l’Angleterre prend alors possession de deux territoires français : la colonie de Plaisance à Terre-Neuve et une grande partie de l’Acadie. Cette première amputation fragilise la Nouvelle-France et marque le début d’une « paix armée » en Amérique du Nord entre les deux Empires [29].

 

1713-1763 : épanouissement et conquête de la Nouvelle-France

 

          Après la perte de Plaisance et de l’Acadie, les autorités fondent une nouvelle colonie en Nouvelle-France : l’Ile-Royale. La ville principale y est Louisbourg où une grande forteresse est construite afin de protéger l’entrée du Golfe du Saint-Laurent. Les activités économiques de la ville sont tournées vers la pêche et le commerce avec la métropole et les autres colonies françaises d’Amérique du Nord [30]. Par ailleurs, des explorations ont lieu plus au sud du continent nord-américain dès les années 1680 le long du Mississippi. Celles-ci amènent à la formation de deux autres colonies qui prennent forme dans la première moitié du XVIIIème siècle. Ainsi, entre 1710 et 1730, des colons s’établissent dans le Pays des Illinois où ils y pratiquent principalement l’agriculture [31], et d’autres colons s’installent en Louisiane dont la principale ville est la Nouvelle-Orléans. Cette colonie est au départ administrée par la Compagnie des Indes puis par le pouvoir royal. Son économie est différente de celle des autres colonies puisqu’elle repose en majeure partie sur le système des plantations et sur une main-d’œuvre servile. Cependant, la Louisiane produit peu de ressources et dépend des importations en provenance de la métropole et du Pays des Illinois [32].

 

          Cette extension importante du territoire français en Amérique du Nord entraîne des tensions avec les Amérindiens et les Anglais. En effet, des guerres éclatent contre deux nations amérindiennes : les Renards entre 1712 et 1738 et les Natchez qui se révoltent en 1729 [33]. D’un autre côté, les tensions avec les Anglais sont toujours vives depuis la fin de la Guerre de Succession d’Espagne. Les affrontements reprennent lors de la Guerre de Succession d’Autriche (1744-1748) avec la prise de Louisbourg entre 1745 et 1748 par les Anglais. Puis, en 1754, la Guerre de Sept Ans commence entre les colons anglais et les colons français d’Amérique du Nord. Les Français soutenus par leurs alliances avec de nombreuses nations amérindiennes remportent la plupart des combats jusqu’en 1758. A partir de cette date-là, l’Empire britannique, dirigé par le nouveau Premier Ministre William Pitt, décide d’investir massivement dans la guerre afin de s’emparer de manière définitive de la Nouvelle-France. Louisbourg est de nouveau conquise ce qui signifie que l’entrée du Saint-Laurent n’est plus protégé contre les attaques. De plus, les Français perdent progressivement les alliances qu’ils avaient avec des nations amérindiennes. Les Britanniques prennent alors Québec en 1759 et Montréal en septembre 1760. Ils mettent en place un régime militaire temporaire dans la colonie car la guerre continue en Europe et en Inde jusqu’en 1763. Finalement, le Traité de Paris confirme la conquête de la Nouvelle-France par les Britanniques. La France ne conserve alors que quelques droits de pêche le long des côtes de Terre-Neuve et les Iles Saint-Pierre-et-Miquelon [34]. D’un autre côté, la Louisiane est donnée aux Espagnols.

 

Conclusion

 

          La fondation et l’expansion de la Nouvelle-France entre 1600 et 1760 participent sans conteste à la constitution de la puissance coloniale de la France sous l’époque moderne. Or, l’histoire de cette colonie est à tort largement méconnue : elle n’est quasiment pas évoquée dans les cours d’histoire de l’école primaire à l’université et les monographies sur le sujet sont peu mises en valeur. Pourtant, l’histoire de la Nouvelle-France constitue un domaine de recherche qui offre de nombreuses possibilités de sujets passionnants sur les institutions civiles, militaires et religieuses, sur la seigneurie, sur les liens avec la France, les peuples amérindiens et les colonies britanniques, etc…. Aujourd’hui, l’axe de recherche privilégié est celui de l’étude du monde atlantique dans lequel la Nouvelle-France joue un rôle clé. Si vous souhaitez découvrir davantage l’histoire de la Nouvelle-France, la bibliographie qui suit vise à vous donner quelques titres incontournables… Bonne lecture !

 

 

 

Aurélie Henrion

Etudiante en maîtrise d'histoire

Université du Québec à Rimouski

 

 

 

 

Notes bibliographiques

 

[1] Gilles Harvard, Cécile Vidal, chapitre 1 : le XVIème siècle, le temps des tâtonnements, dans Histoire de l’Amérique française, Paris, Flammarion, 2008, p. 33-71. Jacques Mathieu, Première partie : L’Amérique du Nord au XVIème siècle, dans La Nouvelle-France : les Français en Amérique du Nord XVI-XVIIIè siècle, Les Presses de l’Université Laval, 2001, Saint-Nicolas (Québec), p. 1-41.

[2] Gilles Harvard, Cécile Vidal, op.cit., p. 33-71.

[3] Raymonde Litalien, Québec : capitale de la Nouvelle-France, 1608-1760, Paris, Les Belles Lettres, 2008, p. 52-59.

[4] TRUDEL, Marcel, Histoire de la Nouvelle-France, t. III : La seigneurie des Cent-Associés, 1627-1663, Montréal, Fides, 1963-1999.

[5] Gilles Harvard, Cécile Vidal, op.cit., p. 86-92.

[6] Dominique Deslandres, John A. Dickinson, Ollivier Hubert, Les Sulpiciens de Montréal : une histoire de pouvoir et de discrétion, 1657-2007, Montréal, Fides, 670 p.

[7] Raymonde Litalien, op.cit., p. 139.

[8] Ibid, p. 143-144.

[9] Cornelius Jaenen, « Francisation et évangélisation des Amérindiens de la Nouvelle-France au XVIIe siècle », Sessions d’étude - Société canadienne d'histoire de l'Église catholique, vol. 35,1968, p. 33-46.

[10] Jacques Mathieu, op.cit, p. 54-55.

[11] Gilles Harvard, Cécile Vidal, op.cit., p. 86-92.

[12] Jacques Mathieu, op.cit., p. 212.

[13] Gilles Harvard, Cécile Vidal, op.cit., p. 152-168.

[14] Allan Greer, Brève histoire des peuples de la Nouvelle-France, Montréal, Boréal, 1998, p. 30.

[15] Jacques Mathieu, op.cit., p. 70.

[16] Yves Landry, Les Filles du roi au XVIIème siècle, Ottawa, Leméac, 1992.

[17] Allan Greer, op.cit., p. 23.

[18] Ibid, p. 31-38.

[19] Ibid, p. 30.

[20] Jacques Mathieu, op.cit., p. 110-116.

[21] Gilles Havard, Empire et métissages : Indiens et Français dans le Pays d'en Haut, 1660-1715, Québec, Septentrion, 2003, p. 543.

[22] Ibid, p. 350 et p. 582.

[23] Marc Jetten, Enclaves amérindiennes : les « réductions » du Canada, 1637-1701, Sillery, Septentrion, 1994, 158 p.

[24] Gilles Harvard, Cécile Vidal, op.cit., p .368

[25] Ibid., p. 254-257.

[26] Ibid, chapitre 5, Enfants et alliés : les Indiens et l’empire français, p. 254-309.

[27] Gilles Havard, op.cit., p. 565-576.

[28] Ibid, Chapitre 11 : « « Dans la grande Manitounie » : les syncrétismes religieux », p. 681-735.

[29] Gilles Harvard, Cécile Vidal, op.cit., p. 613.

[30] Ibid, p. 401-405, 444-450, 462-463, 467-476.

[31] Ibid, p. 230-233, 424-432.

[32] Marcel Giraud, Histoire de la Louisiane française, 5 tomes, Paris, Presses universitaires de France et L’Harmattan, 1953-2012. / GillesHarvard, Cécile Vidal, op.cit.,p. 120-147, 238-253, 432-435, 454-460, 551-555.

[33] Gilles Harvard, Cécile Vidal, op.cit., p. 293-309.

[34] Allan Greer, op.cit., Epilogue :La chute de la Nouvelle-France, p. 135-148. Jacques Mathieu, op.cit., p. 243-254. GillesHarvard, Cécile Vidal, op.cit.,chapitre 12 : La chute d’un empire, p. 613-669.

 

Portrait de Mgr de Laval : Mgr de Laval, gravure au burin de Claude Duflos, parue dans Histoire des Canadiens-français de Benjamin Sulte, 1882, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 03Q-P1000,S4,D83,PL67-2.